Squats
Le meilleur exercice jambes & fessiers
Les squats font partie des exercices de base de l'entraînement au poids du corps. Avec un squat, vous sollicitez principalement les muscles du bas du corps. Découvrez-en plus dans cet article.
Les squats font partie des exercices de base de l'entraînement au poids du corps. Avec un squat, vous sollicitez principalement les muscles du bas du corps. Découvrez-en plus dans cet article.
Beaucoup de coachs et d'athlètes considèrent le squat comme étant l'exercice le plus efficace qui soit. La raison : il fait travailler un bon nombre de muscles à travers un mouvement utile au quotidien ainsi que lors de la pratique sportive. Le squat n'est pas pour autant l'exercice le plus apprécié, puisque si on veut l'exécuter sérieusement, impossible d'échapper à un dur labeur.
Voici les exercices de base les plus importants pour des jambes fortes, un tronc stable et des fesses bien galbées.
Groupes musculaires sollicités : cuisses, fessiers, dos, ventre
Degré de difficulté : difficile
Type de contraction : dynamique et isométrique
Matériel : variable
Le nom « squat » désigne cet exercice pour lequel il s'agit, à partir de la position debout, de fléchir les jambes et d'ainsi abaisser son corps jusqu'à être en position accroupie en veillant bien à ne pas arrondir son dos ou trop le raidir. Pour bien exécuter le squat, il faut abaisser les hanches et orienter la poitrine vers le haut. Une fois la position accroupie atteinte, il faut remonter en étirant le corps vers le haut et en poussant sur les talons.
Parmi tous les exercices de base en musculation, le squat est celui permettant de soulever le plus de poids – parfois plus qu'en effectuant des soulevés de terre ou « deadlifts ». Le record du monde de squats a été établi par le Russe Andrej Malanichev en 2015 : il a exécuté un squat avec un poids de 470 kg sur les épaules !
Pour un exercice d'une telle puissance, ce sont d'abord d'un côté les grands groupes musculaires utilisés pour la réalisation d'un squat classique qui entrent en jeu. À cela s'ajoute ce que l'on appelle le « réflexe d'étirement » : on commence un squat en position debout. De cette position, on s'accroupit progressivement et les muscles permettant de tenir debout sont étirés sous l'effet de cette charge. On parle alors de « contraction excentrique ».
Pendant cette phase, les muscles et les fascias emmagasinent de l'énergie et se préparent en quelque sorte à la phase suivante durant laquelle ils vont devoir se rapprocher à nouveau – c'est la « contraction concentrique ». Parallèlement à cela, le système neuromusculaire reçoit l'information qu'une contraction va suivre, nécessitant ainsi plus de force.
Les squats, nous le détaillons dans la prochaine partie, sollicitent beaucoup de groupes musculaires. Il existe ainsi de nombreux bienfaits :
Comme vous le voyez, faire des squats n'a que des avantages pour votre entraînement et accompagne à merveille un régime, n'attendez pas une minute de plus pour les intégrer à votre routine d'entraînement.
C'est une chose que vous avez lue et entendue partout : les squats font travailler quasiment tout le corps. Ici, vous verrez quels muscles en particulier sont sollicités lors d'un squat ainsi que le mouvement dont ils sont responsables.:
Le muscle « quadriceps fémoral » est sollicité pour l'extension de la jambe, on l'appelle ainsi également le « muscle extenseur ». Lorsque le squat est parfait, les articulations de la hanche sont à hauteur des genoux, voire plus bas (« squat profond »). En d'autres termes : les jambes sont donc bien fléchies. Les quadriceps doivent donc fournir un bel effort pour permettre l'extension des jambes et le retour à la position initiale.
Le « muscle grand fessier » permet aux jambes d'être légèrement tournées vers l'extérieur et de maintenir les genoux dans l'axe des pieds lors de la réalisation d'un squat. Il contribue également de façon décisive à l'extension des hanches. Les squats sont donc l'un des meilleurs exercices pour des fesses bien fermes.
Ce nom un peu barbare désigne les muscles situés à l'arrière de la cuisse. En anglais, ils sont appelés « Hamstrings » et cette appellation est courante dans d'autres pays tels que l'Allemagne où il est fréquemment nommé « Beinbeuger » (littéralement « fléchisseur du genou ») : ce nom ne fait cependant référence qu'à une des différentes fonctions de ce groupe musculaire : la flexion des genoux. Les « hams » contribuent également à l'extension des hanches.
Les « muscles érecteurs du rachis » sont situés le long de la colonne vertébrale et permettent à cette dernière d'être et de rester en extension.
Pendant l'exécution d'un squat, le tronc doit rester bien stable et droit. C'est là que la contraction des abdominaux (profonds) et la bonne technique de respiration (voir plus bas) entrent en jeu.
Le squat (ou « flexion »)peut être réalisé de différentes façons. Bien sûr, toutes les variantes de squat ont un mouvement général relativement semblable ; il existe toutefois des différences dans l'exécution et dans les groupes de muscles les plus sollicités. Il faut donc considérer chaque variante de squat comme étant un exercice à part entière.
Voici l'explication détaillée de quelques unes des variantes les plus importantes :
C'est le grand classique du cours de sport à l'école ou de l'entraînement au club de sport : le squat sans poids. Il est très facile à réaliser :
Attention toutefois :
Les « pistols » sont des squats réalisés sans poids et sur une jambe. C'est un exercice parfait pour développer beaucoup de force dans vos jambes. Il est également très dur :
Les pistols sont tout sauf recommandés aux débutants. Avant d'attaquer cet exercice, vérifiez bien que vous remplissez les conditions suivantes :
Beaucoup de force
Effectuer des pistols ou « single leg squats » nécessite déjà une certaine force. Si vous souhaitez les intégrer à votre programme sportif, vous devez être capable de réaliser des squats avec une barre et des poids supplémentaires équivalents à votre propre poids corporel.
Une bonne coordination
La force est une chose, savoir l'utiliser en est une autre. Pour les pistols, cela n'est possible que si vous possédez une bonne coordination, puisque vous devez réaliser le mouvement sur une seule jambe.
Des chevilles souples
Pour faire un pistol squat, le centre de gravité du corps doit être maintenu au dessus du pied d'appui sinon on perd l'équilibre. En d'autres termes : le haut du corps doit être dirigé vers l'avant et le genou doit également pointer vers l'avant et au dessus des orteils ; cela est possible uniquement lorsque les chevilles ont assez de souplesse, puisque le talon doit rester au sol pendant tout l'exercice.
Une silhouette aux proportions adaptées
Effectuer des pistols n'est pas à la portée de tout le monde puisque cet exercice dépend des proportions corporelles de chacun. Plus les jambes sont longues, en comparaison avec le torse, plus les genoux doivent être poussés en avant lors de la réalisation, ce qui élève la charge sur les chevilles ainsi que le risque de blessure.
On arrive maintenant aux squats avec poids supplémentaires, plus précisément avec une barre. Lors d'un entraînement de musculation, lorsque l'on parle de « squats », c'est en général à ce type de squats que l'on fait référence.
En règle générale, on utilise pour les squats des barres d'haltérophilie olympiques (50mm de diamètre) et les disques correspondants. Au début de l'exercice, la barre est dans son « rack », son support. Tout comme pour les soulevés de terre, il est important d'avoir une stabilité parfaite, d'où l'intérêt de choisir des chaussures extra-plates plutôt que des chaussures à la semelle élevée (type chaussures de running). Vous pouvez également faire vos squats pieds nus. Si vos chevilles ne sont pas assez souples ou si vos jambes sont particulièrement longues, pourquoi ne pas utiliser des chaussures d'haltérophilie ? Leur talon, bien rigide, permet de descendre plus bas.
La barre est mise et maintenue en position pendant tout l'exercice de l'une des trois façons suivantes :
High bar squat :
La barre (« bar » en anglais) est derrière la tête, posée sur les trapèzes (m. trapezius), soit sur la partie supérieure du cou (photo 1).
Low-bar-Squat:
La barre est derrière la tête, sur la partie postérieure des deltoïdes (m. deltoideus) et sur les trapèzes, plus bas que pour les high bar squats (photo 2).
Front-Squat:
La barre est cette fois posée devant le corps, sur la partie antérieure des deltoïdes (photo 3).
La position de la barre a une influence sur l'exécution du squat et donc sur les muscles qui seront le plus sollicités. Peu importe quelle position on choisit, dans tous les cas, le poids doit rester concentré au milieu de la plante des pieds pendant tout l'exercice.
Dans le cas d'un low bar squat, en raison de la position plus basse dans le dos de la barre, le torse doit être poussé vers l'avant le plus possible, c'est-à-dire que les articulations de la hanche doivent être fléchies au maximum. Lorsque vous relevez votre corps, les muscles de la hanche sont beaucoup plus sollicités que lors de high bar ou de front squats.
De ce fait et aussi en raison d'un bras de levier plus court, cette variante permet de soulever un maximum de poids. C'est pourquoi, en powerlifting, la majorité effectue des low bar squats. Cet exercice n'est toutefois pas idéal pour les personnes ayant un buste relativement court puisque celui-ci doit être poussé loin en avant. Avoir des chevilles peu souples peut également entraver la bonne réalisation des low bar squats.
En comparaison avec les deux autres types de squat, c'est lors de l'exécution de front squats que le buste est le plus droit et que les hanches sont le moins fléchies. Les muscles de la hanche sont relativement peu sollicités lors de la remontée ; pour cela, les genoux sont fléchis au maximum et lors de la remontée, ce sont les muscles extenseurs qui travaillent.
Ces deux variantes de squat se différencient, comme leur nom l'indique, par la position de la barre sur le dos et par quelques modifications du mouvement. Mais l'exercice reste fondamentalement le même :
Les bases
Prise en main
Position
Profondeur
Le dos
Trouble Shooting
Comme nous l'avons mentionné précédemment, il est essentiel que la barre garde une trajectoire bien verticale et que sa projection au sol reste toujours au niveau du milieu du pied. Afin de permettre cela, vous pouvez vous représenter la trajectoire de la barre pendant que vous effectuez vos squats et que la charge est concentrée sur le milieu du pied. Lorsque votre vision est la bonne et que votre tronc reste bien contracté, vous respectez les critères les plus importants pour une bonne exécution.
Mais : le squat est un exercice sollicitant tout le corps qui reste complexe et il faut donc beaucoup s'entraîner. Le problème, c'est que lorsqu'on fait des squats , on se retrouve généralement face à un miroir et on se voit donc de face. Ceci n'est pas si bénéfique car cela perturbe la perception du mouvement. Pour bien évaluer un squat, une vue de profil est beaucoup plus importante. Et ce n'est pas possible. Faites appel à un coach ou à quelqu'un ayant des connaissances sur le sujet pour qu'il évalue et corrige votre position – surtout au début, lorsque vous n'avez pas encore bien intégré le mouvement.
Si vous vous entraînez seul, filmez vos séries de squats, vous pourrez visionner ces plans de côté après l'entraînement et vérifier que vous faites vos squats correctement. Si ce n'est pas le cas, vous risquez de vous blesser.
Pour cette variante, pas de barre mais deux petits haltères que vous tenez près du corps, bras tendus. Les muscles dorsaux et abdominaux seront moins sollicités.
Mais le « dumbbell squat » a tout de même des avantages :
Il existe encore une multitude de variantes de squats que nous ne pouvons malheureusement pas décrire en détail. Voici une petite liste contenant leurs caractéristiques principales :
Ils s'effectuent en tenant un kettlebell ou un haltère au niveau de la poitrine. Ils doivent leur nom à la position des mains lors de l'exécution de l'exercice avec un haltère : c'est la même que lorsque l'on tient une coupe (« goblet » en anglais).
Les squats jump ne sont rien d'autre qu'un squat sans poids additionnel suivi d'un saut à la verticale pendant lequel les bras doivent être tendus en l'air.
Comme leur nom l'indique, on fait une pause pendant ces squats, qui plus est lorsque le squat est le plus profond. Cela entraîne un réflexe d'étirement moins important et il faut donc beaucoup de force musculaire pour pouvoir remonter en position initiale.
Il s'agit de tenir deux haltères ou kettlebells au niveau des deltoïdes antérieurs.
C'est le même principe que pour les squats pausés : à la fin de la descente, on s'assied sur une boîte ou tout autre objet stable, ce qui permet aux muscles de se détendre. Puis on remonte.
La barre est maintenue devant le tronc, dans le creux du coude.
La barre est d'abord portée au dessus de vous, bras bien écartés et tendus – il existe pour cela plusieurs façons de procéder. Il s'agit ensuite d'effectuer des squats en gardant la barre dans cette position.
La barre est dans la même position que pour les squats barre haute et le squat est principalement réalisé sur une jambe. L'autre jambe étant en arrière, le pied placé sur un banc derrière vous par exemple.
Pour cette variante, la barre est portée derrière les jambes, de haut en bas, le dos bien droit.